Des recherches viennent de déduire que les personnes qui faisaient attention à leur alimentation étaient… plus intelligentes. Bien manger, nous disent les scientifiques, préserve nos capacités de concentration, de mémorisation, car pour se développer et rester en forme, le cerveau a besoin de substances précises et variées, des vitamines, des minéraux, des oligoéléments, des acides aminés et des acides gras essentiels. Une seule composante lui manque et ça ne tourne plus rond. Certaines carences peuvent même faire vieillir le cerveau prématurément, la carence en vitamine E – rencontrée, selon l’étude Suvimax, chez beaucoup d’entre nous (30 %) -, par exemple. On trouve ce puissant antioxydant dans l’huile de colza, de soja et de tournesol, dans le fenouil, les choux, les olives…
La recommandation Ce n’est donc pas par hasard qu’on nous conseille de consommer des légumes variés, des fruits frais (cinq par jour) et du poisson. Une étude a même démontré que les enfants des végétariens étaient particulièrement intelligents. À ne pas prendre au pied de la lettre, surtout pour les enfants, car la viande, elle aussi, a son intérêt pour les neurones. Elle contient du fer, mieux assimilé par l’organisme que celui des légumes. Bien nourris en fer, les globules rouges oxygènent le cerveau, lui permettant de fonctionner à plein régime.
1Soignez votre cerveau
Nos chères têtes blondes L’alimentation de la femme enceinte est essentielle car elle détermine le développement du cerveau du fœtus. Des carences chez la future maman peuvent avoir une influence sur l’apprentissage de son bébé. On recommande notamment aux femmes enceintes et aux jeunes mamans qui allaitent, les poissons sauvages des mers froides riches en oméga 3, indispensables au développement du cerveau du fœtus puis du nourrisson. L’importance de l’alimentation en période scolaire n’est plus à démontrer. Les instituteurs et les maîtres sont les premiers à le savoir, car les élèves qui arrivent sans avoir pris de petit déjeuner manquent de concentration, pendant la matinée, et ont de vrais coups de barre vers 11 heures. En période d’examen, on recommande aux étudiants de faire attention à leur équilibre alimentaire pour tenir le rythme et mieux assimiler leurs révisions.
Et de l’énergie, nos méninges en consomment! Au repos, le cerveau absorbe 20 % de l’énergie que nous apporte l’alimentation, lui qui ne représente que 2 % du poids du corps. C’est une raison pour ne pas bannir de son quotidien les sucres lents, pain, pâtes, accusés de «faire grossir» alors qu’ils fournissent en continu un carburant vital pour éviter les coups de pompe et les pannes intellectuelles. L’important pour ceux qui surveillent leur ligne, c’est de choisir, pain ou pâtes, de les consommer en petites quantités réparties sur les trois repas principaux, et surtout de regarder de plus près ce qui les accompagne, le beurre, les charcuteries, les sauces riches…
Et pour le restant de nos jours À l’âge adulte, on entretient ses capacités intellectuelles en faisant travailler ses neurones, encore faut-il bien les nourrir pour qu’ils restent au top. Ce que l’on mange pourrait même éviter des maladies dégénératives, notamment la maladie d’Alzheimer. Mangeons des épinards, riches en acide folique, pour entretenir la mémoire. Du poisson qui contient en plus des oméga 3 de la DHA dite acide cervonique, un acide gras essentiel pour le cerveau, Assaisonnons nos plats de curcuma, une épice qui protège les neurones d’une protéine qui s’amasse autour d’eux et entraîne les trous de mémoire. En vieillissant buvons du café, au moins deux, voire quatre ou cinq tasses par jour, cela augmente les performances cognitives des personnes âgées.