
Sucrées ou salées, les crêpes sont un délice qui ne se déguste pas seulement à la Chandeleur. Il existe en France métropolitaine un peu plus de 4 000 crêperies, dont une grande partie dans l’Ouest. Facile à produire et à cuisiner, mais aussi peu onéreuse, cette spécialité bretonne connaît un succès grandissant. Il se vend ainsi de plus en plus de galettes de blé noir au rayon frais des supermarchés.
Selon une étude nationale, la galette affichait une croissance évaluée à 27 % pour les nature et 9,4 % pour les garnies entre septembre 2011 et septembre 2012, comparé à la même période un an plus tôt. Pour les restaurateurs, le business des crêpes semble alléchant. Il est en effet très facile de se lancer car l’investissement de départ est bien inférieur à ce qui se pratique habituellement dans le secteur de la restauration. Le coût d’achat du matériel nécessaire se situe entre 50 000 et 100 000 euros. Quant aux matières premières (farine, œufs, lait, jambon, sucre…), les produits sont répandus et peu chers.
1Crêpes : des marges de 80 %
En crêperie, les marges très confortables atteignent donc facilement 80 %. Ainsi, une crêpe qui coûte 1 euro à fabriquer se vend au final au consommateur 5 euros. Néanmoins, si l’investissement de départ est faible, le chiffre d’affaires n’est pas mirobolant. La faute à un ticket moyen relativement peu élevé : 12 euros selon CHD expert, spécialiste des études de marché sur la consommation hors domicile. Avec des tickets moyens supérieurs, la pizza ou le sushi s’avèrent finalement des business beaucoup plus juteux.