Virginie n’est pas seulement une maman qui travaille. C’est aussi une mère qui vit seule avec son enfant comme 1, 7 million d’autres parents en France selon l’INSEE, dont 85% de femmes. Virginie et son petit Olivier forment ce que les sociologues appellent depuis le début des années quatre-vingt une famille monoparentale. Tous les jours, elle se lève à 7 heures, dépose Olivier à l’école à 8 h 30, part travailler, revient chercher son fils à 18 heures après l’étude, enchaîne sur les devoirs, le bain et le dîner. Une vie réglée comme du papier à musique, mais qui pose parfois un problème d’autorité. Certains parents ne savent plus trop ce qu’il est légitime de tolérer de la part de leur enfant, ni parfois même comment se comporter avec lui dans leur vie de tous les jours. Voici quelques conseils pour « assurer ».
1Nos conseils (suite)
Soyez fiable Votre parole aura d’autant plus de poids que vous serez perçue comme quelqu’un de fiable, de stable et de cohérent dans vos exigences et dans les règles instaurées à la maison. Gardez au maximum une position neutre face à votre ex-conjoint, en évitant de le critiquer ouvertement. Vous pourrez, à ces conditions, être reconnue comme un modèle d’adulte auquel l’enfant peut s’identifier.
Etablissez un climat de confiance « Il est indispensable d’établir dès le départ un climat de confiance », explique Michèle Le Pellec, coach parental[[auteur du guide de survie pour mère de famille monoparentale ( http://michelecreoff.free.f r) La mère doit faire preuve de pédagogie et expliquer à l’enfant les raisons de sa colère et pourquoi elle va le punir. Ne donnez que des punitions acceptables et tenez-vous en là. Une mère de famille monoparentale est plus dure qu’une mère de famille classique, car elle joue la moitié du temps le rôle du père.
Ne négociez pas, imposez Avec un enfant, l’explication appelle toujours l’explication. Pour preuve, l’infatigable litanie du « Oui, mais pourquoi ? » que tout parent qui se respecte a déjà entendu. L’explication prête structurellement le flanc à un questionnement infini. Vous risquez fort de vous trouver à court d’arguments et prêt à de nombreuses concessions. Appliquez la méthode « Parce que c’est comme ça ». La seule façon de vous en sortir ! Ne culpabilisez pas. Vous constaterez au bout d’un moment que vos refus seront intégrés par votre enfant. Il connaîtra alors ses limites et vous pourrez dès lors y intégrer de la souplesse.