Depuis que Free a annoncé son arrivée sur le marché de la téléphonie mobile, tous les opérateurs se mettent en ordre de bataille pour repousser l’envahisseur. Un nouvel entrant qui promet de faire économiser 1 000 e par an et par famille grâce à son offre, et de laminer d’autant les grasses marges des concurrents. Depuis quelques mois, on assiste à une curieuse refonte des forfaits et autres mises au carré des offres chez les grands acteurs de la téléphonie mobile. Sans que l’on connaisse encore la teneur de l’offre de Free, la simple annonce de son arrivée fin 2011 ou début 2012 a suffi à faire baisser les factures d’environ 30 %. C’est dire si l’ogre Free inquiète les géants que sont Orange, SFR et Bouygues.
Ceux-ci ont décidé de fouler le terrain de Free, à savoir le low-cost et l’illimité. Bouygues Telecom a lancé B&You, en août, tandis qu’Orange répliquait, début septembre, avec sa marque Sosh suivie, en octobre, par SFR et sa marque low-cost Red. De nouvelles venues qui n’empêchent pas les opérateurs historiques de toiletter leurs forfaits afin de fidéliser les anciens clients. Baisse du prix de l’abonnement, renouvellement facilité du mobile, multiplication des services inclus… SFR s’est mis au diapason de la concurrence. Même les opérateurs virtuels comme Numéricable ou NRJ mobile ont pris le pas. Et si l’on ne connaît pas encore précisément les futurs tarifs de Free, ces offres n’en sont pas moins alléchantes car la plupart ont l’avantage d’être sans engagement. De quoi réaliser quelques économies en attendant Free. Un immense chambardement qui profite aux consommateurs. Car ici, l’illimité, inaccessible hier, est presque devenu la norme !
Les grands opérateurs répliquent en force : Anticipant l’arrivée de Free, les opérateurs déjà en place ont revu leurs tarifs à la baisse et ont même créé des nouvelles marques low-cost sans engagement. Idéales pour réduire sa facture illico en attendant de passer sur Free…(voir photo)
1Changer d’opérateur, mode d’emploi
Votre opérateur ne se laissera pas quitter si facilement… Mais la législation cadre précisément les modalités de résiliation de votre contrat. Suivez le guide. T
La très grande majorité des contrats de téléphonie mobile prévoient une durée minimale d’engagement, généralement de 12 ou 24 mois. Pour connaître la durée d’engagement restant vis-à-vis de son opérateur, il suffit de se reporter à sa dernière facture mensuelle. Les opérateurs ont l’obligation d’y indiquer soit la durée d’engagement restant ou la date de la fin de cet engagement. Si cette période est terminée, là encore, la facture doit le mentionner (art. L 121-84-3 du Code de la consommation).
>> Une fois la période d’engagement identifiée, vous pouvez résilier votre contrat quand bon vous semble, avec la seule contrainte de respecter un préavis de 10 jours. Aucuns frais ne doivent vous être facturés, à l’exception des frais de dossier. Si vous êtes encore engagé, deux cas de figure se présentent.
>> Si vous êtes engagé pour 12 mois, vous devrez régler les mensualités restantes pour aller au terme du contrat. Dans le cas d’un engagement sur 24 mois, vous devrez acquitter toutes les mensualités jusqu’au 12e mois, et ensuite un quart de celles restantes. Ainsi, si au 8e mois, vous décidez de rompre un contrat de 24 mois, vous devrez régler 6 mois d’abonnement à votre opérateur.
>> Pour signifier votre résiliation à votre opérateur, privilégiez la lettre recommandée qui offre toutes les garanties en cas de litige, même si certains opérateurs acceptent les résiliations par téléphone ou lettre simple. A réception de cette demande, l’opérateur dispose de 10 jours pour résilier votre contrat. Vous pouvez toutefois bénéficier d’un délai plus long, dans la limite de 60 jours.