Un bébé mammouth femelle vieux de 40 000 ans à été découvert en 2007, conservé en parfait état dans les glaces de Sibérie. L’ ADN de cette espèce disparue apportera-t-elle la clé du clonage des mammouths?
La question qui se pose désormais est de savoir s’il faut vraiment réintroduire dans l’environnement humain des espèces disparues.
Car après tout, quel serait le sort de l’homme si nous réintroduisions un jour des Argentinosaurus de quarante mètres de long et de 100 tonnes, munis d’un cerveau de 1 kg. Et qui réintroduira les hommes sur terre une fois exterminés par les forces de la nature?
1Les ours dans les Pyrénées, ou la revanche de l’espèce
La polémique sur ces ours venus de Slovaquie faire du tourisme dans les Pyrénées a ouvert un débat plus large sur la nécessité de réintroduire dans la nature des espèces dangereuses.
Depuis l’invention de l’agriculture, l’homme pour survivre, a du modifier son environnement. Les forêts déboisées, les champs se multiplient, réduisant le territoire des animaux, poussant certains à la famine ou à la fuite.
L’homme est enfin tranquille: plus d’ours, de loups ni de lynx pour décimer ses troupeaux de moutons ou de chèvres. Les tigres à dents de sabre et les mammouths disparus, l’homme est à l’abri des prédateurs qui jadis l’épouvantaient.
Mais aujourd’hui tout change. Il s’agit bien de réintroduire dans l’espace humain des prédateurs, des bêtes aux allures de nounours mais aux griffes de dragons. Jusqu’où pouvons-nous aller? Jusqu’où faut-il remonter le temps?
Le «c’était mieux avant» ressemble à un proverbe d’amnésique.
Posons donc la question aux victimes de la bête du Gévaudan. Interrogeons les survivants d’une charge de rhinocéros. Les fauves à la violence innocente ne seraient que de pauvres victimes de la cruauté humaine ? Alors réintroduisons les espèces disparues et voyons qui survivra des hommes ou des fauves.