Chaque année, c’est la même rengaine. Le 1er mai, un cortège de vendeurs de muguet ambulants déferle dans les rues. Une frénésie qui n’a rien d’étonnant. Ce jour-là, vendre du muguet peut être un business très rentable.«A condition d’être bien organisé, la vente du muguet promet une belle marge. Dans le cas où ça ne marche pas trop, on dégage toujours du bénéfice», assure Denis qui a tenté l’expérience, il y a quelques années, alors qu’il était étudiant . «L’idée était de se faire un peu d’argent avec un copain. On avait investi environ 250 euros. On a dégagé environ 750 euros de vente. Soit un bénéfice de 500 euros».
Une rentabilité impressionnante qui est loin d’être exceptionnelle .
1Acheter, planter ou cueillir?
- Comment se procurer les précieuses clochettes? Plusieurs options existent:
– La cueillette du muguet sauvage dans les bois: c’est la plus économique mais ausii la plus risquée car entièrement soumise aux aléas du climat. Selon les saisons, les fameuses clochettes ne sont pas encore ouvertes ou à l’inverse le muguet a fleuri trop tôt.
Bref, à moins de connaître parfaitement « un coin à muguet », mieux vaut se tourner vers Rungis.– L’achat en gros à Rungis: Le marché de banlieue parisienne comporte un pavillon aux fleurs, dans lequel les fleuristes viennent s’approvisionner.
Le lieu est censé être réservé aux professionnels…mais en réglant le droit d’entrée, un particulier peut acheter du muguet à Rungis.
«Pour acheter, nous présentons des factures des années précédentes. Nous venons chaque année et pourtant nous n’avons pas de carte d’acheteur», témoigne Stéphane, un habitué de la vente du muguet.em>«En général, les premières heures sont réservées aux professionnels. Nous arrivons à 8 heures. Il ne faut pas arriver trop tard, sinon la meilleure marchandise est partie», conseille-t-il.– La culture maison: Elle a les mêmes inconvénients que la cueillette, le travail de plantation en plus!