
Pâtée allégée en graisse ou manteau pour les sorties hivernales, les maîtres n’hésitent pas à ouvrir leur porte-monnaie pour le bien-être de leur animal… Mais pour leur santé, c’est une tout autre histoire ! Pourtant, le jour où un souci médical survient, l’addition risque d’être salée. De quelques centaines d’euros par an pour des actes de routine (vaccin, castration, vermifuge…) sur un chien ou un chat, le montant de la facture monte en flèche en cas d’accident ou d’intervention chirurgicale et peut représenter plusieurs milliers d’euros. Les mutuelles pour chiens, chats et plus rarement pour les NAC (nouveaux animaux de compagnie : oiseaux, rongeurs, reptiles…) sont là pour couvrir tout ou partie, selon la formule choisie, de ces frais. Si assurer sa voiture ou sa maison semble tout à fait normal, il n’en est pas de même pour assurer son compagnon. Seulement 5 % des Français en ont souscrit une. Quel est l’intérêt d’en souscrire une ? Voici toutes les cartes pour vous aider à répondre à cette question.
1Mutuelle santé pour animaux : coût des mensualités contre coût des soins
Selon la formule, les mensualités varient du simple au double. Selon son espèce, son âge, etc., pour une formule basique comptez entre 10 euros et 25 euros par mois pour un chien ; pour une couverture intégrale, la mensualité peut grimper jusqu’à 85 euros, soit plus de 1 000 euros par an*. Un budget qui pèse sur les dépenses familiales alors que la mutuelle ne sera peut-être jamais utilisée. Toutefois, certains examens ou interventions chirurgicales atteignent rapidement des sommes importantes. Votre animal n’est pas à l’abri d’un accident. Il avale des médicaments laissés sur la table, se fait mordre par une vipère lors d’une promenade ou s’étrangle avec un os, les imprévus ne manquent pas. Dans ce cas, il faut mieux avoir les reins solides. Jugez par vous-même, les soins pour une fracture de la patte d’un chat entre la radio, l’anesthésie, l’opération, la pose éventuelle de broches, la garde en clinique vétérinaire, les médicaments, la radio de contrôle et le suivi, la facture s’élève entre 1 000 et 1 500 euros. Du coup, face aux frais et au coût d’un traitement, les maîtres hésitent à consulter pour certaines pathologies (morsure, maladie de peau…). Résultat, « 80 % d’entre eux ne continuent pas le traitement, constate Jérôme Salord, PDG de Santévet, spécialiste dans la mutuelle santé pour animaux. Ils achètent la première boîte et arrêtent. L’animal n’est plus soigné, avec tous les risques que cela entraîne. Souscrire une mutuelle permet de soigner au mieux son animal. »
*Simulation réalisée pour un labrador d’un an