Obésité, diabète, pathologies cardiovasculaires, cancers, hypertension artérielle : ces maladies dites « de civilisation » liées, au moins en (grande) partie, à la suralimentation et aux excès, voient leur taux exploser. Car trop manger ne provoque pas qu’un surpoids anodin : cela peut aussi mettre en péril la santé, en augmentant le risque de maladies et de décès précoces.
1Manger moins… pour quoi faire ?
Manger plus frugalement est bénéfique à la santé et à la longévité ! « Plusieurs études l’ont prouvé, en laboratoire (sur environ 200 espèces animales) et à grande échelle chez l’homme », explique le Dr Jean-Paul Curtay, nutrithérapeute et coauteur (notamment) des ouvrages Le Programme de longue vie et Okinawa, un programme global pour mieux vivre. « En 2010, The Journal of Nutrition a publié une synthèse des études réalisées depuis celle du pionnier sur le sujet, Clive McCay, en 1935. La restriction calorique, à condition qu’elle soit supplémentée en vitamines et en minéraux, mène à un allongement très significatif de la longévité, et retarde l’apparition de certaines maladies dégénératives. »
Cela s’expliquerait de plusieurs façons : réduction du stress oxydant, protection du coeur et des vaisseaux, meilleur maintien de l’intégrité des membranes cellulaires, modifications hormonales… Autant de facteurs permettant de ralentir le vieillissement des tissus et organes, donc les risques de pathologies dégénératives : surdité, cécité, arthrose, ostéoporose, diabète, cancers, maladies cardio-vasculaires, pathologies inflammatoires, maladies d’Alzheimer et Parkinson…